Devenir pinceau qui danse
Par une danse intériorisée, je goûte la joie d’être, le plaisir et la sensualité de vivre. C’est ainsi que j’accorde minutieusement l’instrument qu’est mon corps avant de peindre. Cette attention portée au corps et au mouvement font naître en moi un sentiment de grande plénitude et une sorte d’évidence : l’intensité de présence et la fluidité de mouvement génèrent alors spontanément le geste de création et la mise en forme.